Sécurité de soi et du bléssé Une fois l'intervention finit ou toujours en cours, vous devrez vous mettre en sécurité vous et le bléssé, c'est pour cela que nous allons aborder les deux cas.
Dans le cadre d'une intervention finit, vous ne bougez pas la victime, on prend en compte que celle-ci n'est plus en danger, si vous entendez parler de tir à l'extérieur ou tout autre type de danger, tirer la par les aiselles dans une piéce sans fenêtre afin d'éviter toute balle perdu ou tout autre élément suceptible de la blesser.
Dans le cadre d'une intervention toujours en cours, vous attendez que le suspect ne puisse plus ouvrir le feu sur vous et vos collégues ainsi que la personne bléssée, une fois cela fait vous vous occupez du bléssée, toujours en la prenant par les aiselles vous la tiré en arriére de la zone, demandé à un collégue STANDARD dans la colonne de vous assistez son but étant de vous protéger.
L'état de conscience et les constantes La première chose à faire une fois vous et la personne en sécurité, est de vérifier l'état de la conscience de la victime, c'est à dire savoir si elle est consciente ou pas, en plaçant chacune de vos mains dans les siennes et en lui demandant tout simplement si elle vous entend de manière assez forte.Vous pouvez procéder de la manière suivante : "Monsieur/Madame vous m'entendez!!?? Si oui serrez mes mains" (Il est préférable de placer vos deux mains dans chacune des siennes car la personne peut-être paralysée d'un côté du corps par exemple)
Si vous n'obtenez aucune réaction, vous devez chercher à savoir si la victime respire. Sachez que quand une personne est inconsciente tous ses muscles se relâchent, en l'occurrence la langue qui peut tomber dans la gorge et être à l'origine d'une obstruction des voies aériennes. Vous aurez donc pour but de libérer les voies aériennes en faisant basculer la tête de la victime en arrière et soulever son menton pour palier au problème de la langue, ensuite en desserrant tout ce qui pourrait empêcher la victime de respirer correctement. (col de cravate,ceinture,etc..). Après ça vous pourrez vérifier si la personne respire en plaçant votre oreille au dessus de la bouche de la victime, en même temps vous devrez vous mettre de façon à voir si sa poitrine s'abaisse et se relève régulièrement, vous pouvez également essayer de sentir son souffle sur votre joue, restez ainsi 10 seconde, à l'aide de chacun ou d'un de ces critères vous saurez si la victime respire ou pas.
Si elle respire vous la mettez en PLS , malgré la PLS sa tête doit toujours être légèrement vers l'arrière, bouche toujours ouverte. (Pratique en cas de rejet de fluide) Ensuite vous observez la personne voire si elle présente des problèmes particuliers, les détresses. Si elle ne respire pas → voir détresse respiratoire.
Les détresses Il existe quatre détresses, mais vous allez en expliquer que 2 uniquement.
-La détresse physique, simple ce qui est visible sur le corps, Brûlure,blessure par balle,blessure(Bleu),Doigt coupé etc..
-La détresse circulatoire, celle-ci est visible quand le pouls ou la respiration est trop lente ou inexistante.
On peut ajouter :
-L'état de choc, visible par des moyens simple, si une personne tremble, si une personne bégaie etc.. des mouvements normalement anormal dans la vie courante, Il faut que celle-ci ne présente aucun trouble physique ou mental, Si une personne prend une balle et qu'elle tremble, cela n'est pas forcément un état de choc.
Les gestes en fonction des détresses -Il existe plusieurs gestes en fonction des détresses :
Détresse Physique
Cas d'une blessure par balle. Au niveau des jambes/bras par exemple, utilisez des compresses stériles pour compresser la blessure, quand une compresse est imbibée de sang ne la retirez pas de la blessure, prenez-en une autre non usagée et mettez la par dessus l'imbibée, Ne mettez ni sérum physiologique et surtout pas de désinfectant, il faut compresser en attendant l'arrivée des secours, Si le saignement est plus qu'abondant mettez un pansement compressif. (CHU)
Au niveau de l'abdomen/poitrine placez un clapet sur la blessure, le clapet est une compresse stérile surplombé d'une pellicule en plastique en forme carrée, soutenue par trois morceau de ruban adhésif placé sur chaque côté du carré en haut, pas en bas car ça permettra à l'air de s'échapper, appuyez des deux côtés de la blessure ensuite.
Cas d'une blessure via une coupure. Vous compressez la blessure avec une compresse stérile en fonction de l'abondance du saignement, si il n'est pas abondant vous pouvez vous contenter de tamponner avec la compresse pour limiter le sang.
Cas de blessure issues de coups reçus. Selon la gravité, pommade ou pas, si il y a du sang vous compressez ou tamponnez avec une compresse.
Note: Il s'agit d'un cas rarement alarmant mais faite attention car un coup à la tête peut être très dangereux et provoquer un traumatisme crânien,
Détresse Circulatoire
Le pouls. -Il existe trois cas, Pouls inexistant, pouls lent, pouls trop rapide.
-Cas du pouls inexistant, Provoquer un massage cardiaque immédiatement, pas le temps pour faire les constantes ou s'occuper des blessures, si le massage ne fonctionne pas, enchaînez avec le DAE(défibrillateur automatisé externe).
-Cas du Pouls Lent, vous n’êtes pas en moyen d'agir, il faut donc uniquement cherchez la cause de ce malaise.
-Cas du pouls rapide, le cas parfois le moins alarmant, en effet il faut prendre en compte l’adrénaline de la personne et l'action qui s'est produite avant son malaise.
La respiration. Si la victime ne respire pas, mettez la victime sur le dos, dénudez sa poitrine et munissez vous d'un DAE. Collez les patchs-électrodes comme il est indiqué dans les instructions du DAE. (Un sous l'épaule a droite, l'autre au niveau des côtes a gauche) Le DAE lancera une analyse du rythme cardiaque, (assurez vous que personne ne touche la victime pendant l'analyse) il vous indiquera si il s'apprête à délivrer un choc, (ne pas toucher la victime pendant ce dernier) ou si vous devez entreprendre un massage cardiaque. Le massage cardiaque s'effectuera se la façon suivante 30 compressions abdominales, pour se faire vous devez placer une de vos paumes de main dans la ligne du sternum de la victime au niveau inférieur puis joignez vos deux mais et effectuez les compressions au nombre de 30.
Une fois ces 30 compressions terminées servez vous d'un masque à bouche à bouche que vous trouverez dans les trousses basiques des UPS, positionnez le sur le nez et la bouche de la victime, ouvrez la partie opposée pour pouvoir y souffler à deux reprises, ceux sont les insufflations. Par conséquent si le DAE vous ordonne de masser vous effectuez donc 30 compressions abdominales suivies de 2 insufflations avec le masque à bouche à bouche. Vous continuerez à suivre les indications du DAE jusqu'à l'arrivée des secours, si jamais la victime se remet à respirer mais reste inconsciente remettez là en PLS en attendant les secours.
Si elle respire mal, dites lui de regarder vers le haut en levant la tête pour que ses voies aériennes se libèrent, ainsi qu'elle puisse mieux respirer et sans douleur si il y avait.
Si elle respire rapidement, il s'agit d'hyperventilation, dites lui de respirer dans ses mains en écartant les doigts, pour filtrer l'air.
Etat de choc Il faut l'utiliser pour les otages, une fois l'opération terminé, en effet il faut aider les otages au maximum, si vous constatez un état de choc, vous ne pouvez pas l'esquiver et faire comme-ci de rien n'était, vous devez la prendre en charge en attente des médecins d'All Saints ou du Fire dep.
-Il s'agit d'un état qui ne joue pas sur les compétences médicale à utiliser des ustensiles mais c'est à vous de jouer.
Dans ce cas utilisez dans un premier temps l'acronyme suivant C.O.R.P.S:
•Couverture (Proposez lui de quoi a couvrir si elle le souhaite) •Oxygène (Si vous n'avez pas de lot médical à disposition, demandez à la personne de regarder vers le haut en levant la tête, pour respirer, dégager ses voies aériennes et palier à une respiration douloureuse ou problématique) •Réconforter, repos, rassurer (Réconfortez la personne, veillez à ce qu'elle se repose, ne fasse aucun effort et rassurez la) •Position confortable (Assurez vous que la personne est dans une position non dangereuse et qui lui convient) •Signes vitaux (Demandez lui régulièrement comment elle se sent, contrôlez sa respiration, soyez attentif au moindre de ses maux)
Veillez à ce que la personne ne soit pas proche de ce qui est à l'origine de son état.
Garrot
Contrairement à une idée fausse, largement répandue par le cinéma, un garrot ne doit être utilisé qu'en dernier recours, car il présente des risques importants pour le sujet.
Utilisez comme garrot un lien assez gros. Servez-vous de ceintures, de cravates, de foulards ...
Evitez d'utiliser comme garrot des cordelettes, du fil de fer, etc... qui sont susceptibles de couper la peau et même les muscles.
Vous devez serrer le garrot juste assez pour arrêter l'hémorragie, mais pas plus. En revanche, si la plaie continue de saigner malgré le garrot, c'est que celui-ci n'est pas assez serré.
Notez l'heure de pose du garrot et communiquez cette information aux secours quand ils arriveront sur place.
Bien qu'il soit dangereux de maintenir un garrot serré trop longtemps (plus de 2 heures), il est fortement déconseillé de le desserrer, même pour quelques secondes. D'une part il est parfois difficile de le resserrer, d'autre part la perte de sang occasionnée par le relâchement du garrot aggrave l'état de la victime, enfin des complications graves voire mortelles peuvent se produire lors de la levée du garrot.
NOTE : Ne posez pas de vêtement ni de couverture sur le garrot, car ainsi dissimulé, il risquerait de passer inaperçu et d'être retiré trop tard par les sauveteurs.
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